Les critiques de MV

Nombre de critiques: 84

The Kid*

(The Kid)
The Kid*

Réalisateur: Charlie CHAPLIN

avis:

 

C'est : un récit poignant qui met en lumière les injustices sociales et les difficultés de la vie, une ode à la résilience et à l'innocence face à l'adversité. On ressent une profonde injustice dans les épreuves que les personnages traversent, et cette empathie pour les personnages est amplifiée par la pureté et la naïveté du regard enfantin.

C'est la vulnérabilité humaine portée à l'écran, mêlant des moments de joie et de tendresse.

Et surtout, c'est : une sensibilité qui résonne particulièrement lorsque l'on est enfant et que l'on voit ce film, car elle permet une identification à la lutte du Kid et de ressentir une connexion immédiate avec son désir de trouver un foyer et de l'amour.

Date: 1922

Nosferatu le vampire

(Nosferatu, eine Symphonie des Grauens)
Nosferatu le vampire

Réalisateur: Friedrich MURNAU

avis:

c'est : une métaphore glaçante de l'aristocratie est-européenne d'avant la Première Guerre mondiale, dépeinte comme méprisante et corrompue, se nourrissant de la crédulité et de la misère d'un peuple désemparé. À travers le personnage du comte Orlok, le film montre une classe dominante vampirique, exploitant sans pitié ceux qu'elle considère comme inférieurs.

Et surtout, c'est : une œuvre imprégnée d'une ambiance étrange et inquiétante, avec des images obsédante laissant une empreinte indélébile dans l'esprit des spectateurs depuis 100 ans.

 

Date: 1922

Monte là-dessus

(Safety Last!)
Monte là-dessus

Réalisateur: Fred C. NEWMAYER

avis:

c'est : une ascension sociale vertigineuse qui capture l'esprit du capitalisme en plein essor. Le film incarne l'enthousiasme, l'insouciance et l'ambition débridée des Américains, toujours en mouvement, toujours en quête de la prochaine grande opportunité. C'est un récit où la richesse peut être acquise en un jour et perdue le lendemain, reflétant la volatilité et l'optimisme inébranlable d'une époque où tout semble possible.

Et surtout, c'est : un film qui utilise des trompe-l'œils de l'esbroufe, un rythme effréné ce qui nous emporte dans cette quête incessante de réussite.

 

Date: 1923

Le mécano de la Générale*

(The General)
Le mécano de la Générale*

Réalisateur: Buster KEATON

avis:

c'est : une démonstration de la relation entre le timing comique et la mécanique des gags, où chaque mouvement est minutieusement synchronisé pour créer un effet à la fois hilarant et impressionnant. Buster Keaton utilise la précision des engrenages et des mécanismes pour orchestrer des séquences qui semblent défier les lois de la physique. Les gags, souvent basés sur des interactions complexes avec la locomotive et ses composants, reflètent une compréhension de la mécanique, transformant la technologie en un partenaire de comédie.

Et c'est surtout : La locomotive, avec ses pistons, ses roues et sa vapeur, devient une extension des mouvements de Keaton, chaque action étant parfaitement synchronisée avec le rythme mécanique de la machine.

 

Date: 1926

Scarface

Scarface

Réalisateur: Howard HAWKS

avis:

c'est : une réinterprétation audacieuse de la famille Borgia transposée dans les années 30, pervertissant un peu plus le mythe du rêve américain. Ce film montre comment la prohibition a propulsé Scarface au sommet, où il ne sera arrêté que lorsque ses propres émotions le submergeront. Sa chute spectaculaire devient le modèle d'autodestruction pour tous les films de gangsters qui suivront.

Et surtout, c'est : le film qui porte le slogan le plus Nixonien qui soit : "Le Monde vous Appartient", une phrase qui résume à elle seule l'ambition démesurée et la quête de pouvoir personelle destructrice qui caractérisent l'ère moderne.

 

Date: 1933

L’Atalante

L’Atalante

Réalisateur: Jean VIGO

avis:

c'est : un pamphlet libertaire subversif dans les années 30, une révolte de jeunesse contre les institutions. Le film évoque tour à tour l'enfermement des jeunes filles dans leur famille, puis l'enfermement psychique et physique des femmes dans le mariage. Il suggère la fuite comme réponse à cet enfermement, reflétant le désir des spectateurs de s'évader de leur quotidien difficile, alors que la crise des années trente frappait la France.

Et surtout c'est :l'espérance d'une libération, mais aussi la déception de découvrir une société aliénée, marquée par la solitude. Finalement, le film montre un retour à l'enfermement conjugal, préférant cette condition à la solitude absolue. Malgré tout, "L'Atalante" est une célébration de l'amour dans le couple, de la sensualité et des  fantasmes.

Date: 1934

Les 39 marches*

(The 39 Steps)
Les 39 marches*

Réalisateur: Alfred HITCHCOCK

avis:

C'est : la scène du pont du Forth d'Édimbourg, où Hitchcock utilise des angles de caméra audacieux  pour accentuer le danger et l'urgence de la situation. La technique de tournage sur le pont, avec ses plans larges et ses mouvements de caméra fluides, montre la beauté plastique du pont mais aussi l'isolement et la vulnérabilité des personnages.

Le film est également remarquable pour la symbiose des deux acteurs, Robert Donat et Madeleine Carroll. Leur dynamique à l'écran est électrique, passant de la méfiance initiale à une complicité profonde, alors qu'ils sont entraînés dans une quête commune pour la survie et la vérité. Cette relation est au cœur du film, et Hitchcock la développe avec une combinaison de dialogues vifs et de moments de tension silencieuse, où les regards et les expressions en disent souvent plus que les mots.

Et surtout, c'est : la force et la détermination de la jeune femme, interprétée par Madeleine Carroll. Son personnage est bien plus qu'une simple compagne pour le héros ; elle est une partenaire égale, intelligente et résiliente, qui apporte une profondeur et une complexité supplémentaires à l'histoire. Carroll incarne une femme qui refuse d'être une victime, utilisant sa ruse et son courage pour naviguer dans un monde dangereux.

Date: 1935

Furie

(Fury)
Furie

Réalisateur: Fritz LANG

avis:

c'est :  de la dynamique de foule où les individus perdent leur sens de soi et leur responsabilité personnelle, submergés par l'anonymat du groupe. Le film met en lumière la propension des individus à suivre aveuglément les idées et les émotions prédominantes de la foule, un phénomène qui se propage parmi eux comme une maladie contagieuse.

Et surtout, c'est : une illustration de la bêtise, de la veulerie et de la lâcheté d'une foule, révélant comment l'esprit de groupe peut mener à des comportements irresponsables et destructeurs.

Date: 1936

Le Crime de monsieur Lange

Le Crime de monsieur Lange

Réalisateur: Jean RENOIR

avis:

c'est : une histoire pleine de charme et de chaleur, où l'univers poétique de Jacques Prévert est transposé au cinéma sans être dénaturé. Le film dépeint une charmante petite cour, un capharnaüm de courage populaire, où la vie en communauté montre des associés mettant leurs compétences au service de tous et partageant leurs ressources pour créer un phalanstère sous nos yeux émerveillés. C'est un hommage à l'amour, à l'amitié, aux jolies femmes, et à une société sans patron, incarnant les idéaux de liberté.

C'est l'incarnation cinématographique du Front Populaire, capturant l'esprit de solidarité et d'égalité qui a marqué cette période historique.

Et surtout, c'est : une petite revanche  des modestes sur les gens de pouvoir.

Date: 1936

L'Impossible Monsieur Bébé

(Bringing up Baby)
L'Impossible Monsieur Bébé

Réalisateur: Howard HAWKS

avis:

 

c'est : une comédie qui se distingue par son rythme frénétique, où toutes les scènes s'enchaînent avec  une énergie implacable. La machinerie de la succession des scènes est orchestrée de manière à maintenir un dynamisme constant, gardant le spectateur engagé du début à la fin. 

Katharine Hepburn apporte un dynamisme inégalé à son rôle, avec une présence à l'écran qui est à la fois puissante et charmante. Son personnage est marqué par une vivacité et une indépendance qui sont caractéristiques de son style: une femme forte et déterminée.

Et surtout, c'est : une démonstration du talent de Cary Grant à mettre en valeur sa partenaire. Grant, avec son charme et son timing comique impeccable, complète Hepburn de manière parfaite, créant une dynamique à l'écran qui est électrisante. Leur alchimie est au cœur du film, montrant comment deux acteurs talentueux peuvent s'élever mutuellement.

Date: 1938

Citizen Kane*

Citizen Kane*

Réalisateur: Orson WELLES

avis:

c'est : l'ambition et  la démesure, illustrant l'ampleur de l'optimisme effréné que permettent les États-Unis à certains de leurs citoyens. Le film, capture l'essence du rêve américain à travers le personnage de Charles Foster Kane, un homme dont les aspirations et le dynamisme semblent sans limites. Kane incarne cette quête incessante de réussite et de grandeur, un idéal qui, bien que séduisant, révèle aussi les pièges de l'ambition sans frein.

Et surtout c'est : une méditation sur la première sensation de bonheur ou de réussite que l'on passe sa vie à essayer de retrouver sans jamais vraiment y parvenir. Comme les toxicomanes qui recherchent toute leur vie la sensation de leur premier "shoot", Kane est hanté par une nostalgie insaisissable, une quête de quelque chose qui lui échappe toujours. Cette recherche incessante, bien que profondément humaine, est aussi ce qui le consume et le rend finalement si tragique.

Date: 1941

L’assassin habite au 21*

L’assassin habite au 21*

Réalisateur: Henri-Georges CLOUZOT

avis:

c'est : une intrigue policière pleine de rebondissements et de suspense. L'histoire, centrée sur la recherche d'un tueur en série, est habilement menée, gardant le spectateur en haleine jusqu'au dénouement final.

Et surtout, c'est : la gouaille et le charisme de Suzy Delair, dont le jeu au premier sens du terme apporte une touche d'audace et d'esprit au film. Son personnage, ambitieux et déterminé, navigue dans un monde dominé par les hommes avec assurance et ruse. Sa relation avec son partenaire  oscillant entre complicité et tension, reflètent les dynamiques complexes de l'ambition et de l'amour dans un contexte de danger et d'incertitude.

Date: 1942

Arsenic et Vieilles Dentelles

(Arsenic and Old Lace)
Arsenic et Vieilles Dentelles

Réalisateur: Frank CAPRA

avis:

 

C'est : l'élégance et l'esprit des Franck capra, on rajoute une pointe de sophistication et le charme de Cary Grant, on entremêle le tout et on obtient un film enjoué et enthousiasmant.

Le rythme est un véritable tourbillon de joie d'humour noir et de situations absurdes, où chaque scène semble danser sur une mélodie légère et enlevée. Les quiproquos s'enchaînent avec une précision chorégraphiée, menant les personnages dans une valse de malentendus et de situations cocasses célébrant l'espieglerie et la fantaisie. 

Et surtout, c'est : un plaisir de voir Cary Grant naviguer avec une aisance désarmante à travers les imbroglios sentimentaux, pris dans un tourbillon d'événements aussi imprévisibles qu'hilarants.

 

Date: 1944

Quai des Orfèvres

Quai des Orfèvres

Réalisateur: Henri-Georges CLOUZOT

avis:

 

c'est : un film noir  incarné un inspecteur de police dont la dureté et le cynisme apparent cachent une profonde compréhension des nuances de la nature humaine. Son jeu est marquée par une résignation qui semble refléter une acceptation des imperfections et des ambiguïtés de la vie, tout en maintenant une détermination inflexible à découvrir la vérité.

Et surtout, c'est  : une invitation à voir au delà des apprences qui peuvent être trompeuses, et comment chacun peut sembler être le coupable parfait dans une situation donnée. L'intrigue complexe montre que les premières impressions et les jugements hâtifs peuvent souvent conduire à des conclusions erronées. 

Date: 1947

Le rebelle

(The Fountainhead)
Le rebelle

Réalisateur: King VIDOR

avis:

c'est : l'histoire d'un personnage honnête, obstiné et intègre qui se dresse contre la collectivité. Le film célèbre la liberté, le rêve et la résistance face à la pression sociale, incarnant l'esprit de création et d'indépendance. En opposition à l'establishment, qui prône le pouvoir et la manipulation des masses, le protagoniste incarne la nécessité de briser les chaînes de la conformité.

Et surtout, c'est :  l'importance de l'intégrité artistique et personnelle.

Date: 1949

L'Homme au complet blanc

(The Man in the White Suit)
L'Homme au complet blanc

Réalisateur: Alexander MACKENDRICK

avis:

c'est : le portrait d'un homme de science, lunaire et d'abord inconscient de la portée de ses recherches, potentiellement porteuses de mort. Lorsqu'une femme volontaire et émancipée lui révèle les conséquences de ses travaux, il choisit d'ignorer ces avertissements,

une illustration des dynamiques du capitalisme paternaliste une œuvre qui m'a offert, dès l'enfance, une compréhension du capitalisme à travers un regard perspicace sur le monde de l'entreprise, qu'il s'agisse des patrons ou des ouvriers.

Et surtout, c'est:  la tentation du progrès ést trop grande toujours trop grande.

Date: 1951

Le salaire de la peur*

Le salaire de la peur*

Réalisateur: Henri-Georges CLOUZOT

avis:

C'est :  cette volonté d'aventure qui est profondément ancrée dans l'âme humaine, une quête qui dépasse souvent la simple recherche de richesse matérielle. Les personnages du film, confrontés à une mission presque impossible, sont mus par une excitation et un désir de transcender leur existence quotidienne. L'argent, bien que présent, n'est souvent qu'un prétexte, un moyen de mesurer la valeur de leur courage et de leur détermination. Ce qui les anime vraiment, c'est le frisson du danger, la possibilité de donner un sens à leur vie à travers un exploit qui défie la mort.

Et surtout, c'est :  dans l'affrontement des limites et des peurs que l'on trouve le goût pour la vie.

Date: 1953

Les Vacances de monsieur Hulot

Les Vacances de monsieur Hulot

Réalisateur: Jacques TATI

avis:

 

c'est :  une réjouissante tribulation d'un emmerdeur de vacances nommé Jacques Tati : Hulot va cumuler les bourdes. Le personnage commet une bévue chaque fois qu'il tente de se ranger dans la micro-société qu'est la pension de vacances. Hulot laisse des traces partout où il passe.

Ce sont des vacances à la française des années 50, avec une attention particulière portée aux détails du quotidien et aux interactions sociales. On doit être à l'affût d'un détail quasi invisible à la première vision.

Tati utilise le son et l'image pour créer une atmosphère où le temps semble ralentir. Les gags visuels, souvent basés sur des malentendus et des situations absurdes, sont exécutés avec grâce. 

Et surtout, c'est :  une symphonie de mouvements et de sons, où l'absurdité de la vie est célébrée avec délicatesse et minutie.

Date: 1953

Fenêtre sur cour*

(Rear Window)
Fenêtre sur cour*

Réalisateur: Alfred HITCHCOCK

avis:

c'est : une plongée captivante dans l'intimité d'une cour d'immeuble des années 1950, où Alfred Hitchcock utilise la configuration unique de cet espace pour créer une atmosphère chaleureuse. La cour, avec ses fenêtres ouvertes sur la vie des résidents, devient un microcosme de la société, où chaque détail révèle une histoire différente. Malgré les drames et les mystères qui s'y déroulent, il émane de cet espace une douceur de vivre, une sensation de communauté et de vie partagée qui transcende les événements individuels.

Et surtout, c'est: c'est l'utilisation de la lumière naturelle pour capturer la beauté la tranquillité et la tension de la cour. Les tons chauds et les contrastes doux créent une atmosphère visuelle qui est à la fois mystérieuse et fascinante.

Date: 1954

En quatrième vitesse*

(Kiss Me Deadly)
En quatrième vitesse*

Réalisateur: Robert ALDRICH

avis:

c'est : un film noir du milieu des années 50, un anachronisme à une époque où la science-fiction dominait et où le danger venait souvent de l'espace. Pourtant, Robert Aldrich parvient à préserver tous les attributs classiques du film noir : violence, dureté, meurtres en cascade, le tout sur un fond de pessimisme, de cynisme et de désenchantement. Aldrich utilise habilement ces éléments pour glisser ses convictions politiques et explorer la condition humaine, révélant notre propension à l'autodestruction, conséquence directe de notre avidité, de notre cruauté et de notre soif de pouvoir. 

Et surtout, c'est : un film noir sexy comme le blues désenchanté de Billie Holiday,

Date: 1955

Les diaboliques*

Les diaboliques*

Réalisateur: Henri-Georges CLOUZOT

avis:

c'est : une magistrale machination qui distord les apparences et révèle le cynisme qui peut émerger lorsque l'amour et l'ambition se mêlent. Henri-Georges Clouzot excelle , à nouveau à tisser une atmosphère de tension et de suspense, où rien n'est jamais tout à fait ce qu'il semble être. Les personnages principaux, pris dans un tourbillon d'émotions corrupteur. La narration et les dialogues, à la fois acérés et pleins de sous-entendus, nous amènent doucement à accepter l'inévitable.

Et surtout, c'est : une réflexion sur la manière dont tous les freins sociaux qui nous empêchent d'agir disparaissent sous l'assaut d'une émotion qui s'amplifie et anéantit toute réflexion.

Date: 1955

Sept ans de réflexion

(The Seven Year Itch)
Sept ans de réflexion

Réalisateur: Billy WILDER

avis:

 
c'est :  une exploration fascinante des dynamiques de genre et des attentes sociales. Le film utilise la technique narrative pour mettre en lumière la dichotomie homme-femme, offrant une critique subtile des rôles traditionnels attribués à chaque sexe dans les années 1950. Marilyn Monroe, dans son rôle, incarne cette tension avec une présence à l'écran qui oscille entre l'objet de désir et l'individu complexe, défiant ainsi les attentes simplistes de son personnage.

La technique narrative de Billy Wilder est particulièrement habile, utilisant l'humour et le dialogue pour souligner les inégalités et les malentendus entre les hommes et les femmes comme lorsque son mythomane de voisin prend ses rêves pour des réalités alors qu’elle ne pense qu’à la manière dont elle va pouvoir se faire rembourser son ventilateur. Le scénario, tout en restant léger et comique, aborde des questions sérieuses sur la perception de la féminité et de la masculinité. Monroe, avec son mélange unique de naïveté de séduction et de perspicacité, devient le catalyseur qui expose les contradictions et les hypocrisies des attentes sociales de l'époque.

Le film joue avec les stéréotypes de genre, les amplifiant pour mieux les déconstruire. Wilder utilise Monroe non seulement comme un objet de désir, mais aussi comme un miroir reflétant les désirs et les insécurités des personnages masculins. Cette dualité est renforcée par la performance de Marilyn Monroe, qui apporte une profondeur  à un rôle qui aurait pu être superficiel.

Et surtout, c'est : la certitude que Marylin qui est mieux que la vie

Date: 1955

Douze hommes en colère

(12 Angry Men)
Douze hommes en colère

Réalisateur: Sidney LUMET

avis:

c'est : une dynamique de groupe et une quête de justice à travers le prisme d'un jury délibérant sur un cas de meurtre. Le film met en lumière la puissance de la persuasion, du doute raisonnable et de l'intégrité personnelle face à la pression sociale et aux préjugés. Sidney Lumet, avec une mise en scène claustrophobique,  où chaque détail et chaque argument vont compter.

Et surtout, c'est : l'importance cruciale de la justice et de l'équité et surtout de la raison pour contrer les émotions.

Date: 1957

Témoin à Charge

(Witness for the Prosecution)
Témoin à Charge

Réalisateur: Billy WILDER

avis:

C'est : un thriller Hitckockien soigné comme un Wilder.


Et surtout, c'est :  le portrait savoureux d’un avocat maladif mais encore espiègle, en fin de carrière : Charles laughton et de son combat contre son infirmière.

 

Date: 1957

Mon oncle*

Mon oncle*

Réalisateur: Jacques TATI

avis:

c'est : une comédie poétique ou Monsieur Hulot se confronte au monde moderne qui l'entoure, Jacques Tati utilise son personnage en contrepoint pour pointer les changements dans une société en pleine évolution technologique. Hulot, avec son allure maladroite et son charme désuet, semble constamment en décalage avec le monde rapide et mécanisé qui l'entoure, créant une dynamique à la fois comique et touchante.

Etsurtout c'est : une célébration des liens qui se créent entre un enfant et les personnes qui sont présentes pour lui. À travers les yeux de l'enfant, le spectateur découvre un monde où l'imagination et la simplicité triomphent sur la complexité et la rigidité de la vie moderne, Tati capture avec sensibilité la manière dont ces liens peuvent offrir un refuge contre les pressions et les attentes du monde extérieur.

 

Date: 1958

Le trou*

Le trou*

Réalisateur: Jacques BECKER

avis:

 

c'est : de la camaraderie et de la sociabilité humaine , même dans les circonstances les plus désespérées. Le film de Jacques Becker plonge les spectateurs dans l'univers confiné d'une prison, où des détenus, malgré leurs différences, unissent leurs forces et leurs espoirs pour tenter une évasion. Cette quête commune crée un microcosme de solidarité et de la fraternité, mais aussi de la lâcheté, thèmes qui planent constamment au-dessus des personnages..

Et surtout, c'est : un environnement où la trahison  signifie l'échec de tous, la loyauté devient alors une vertu essentielle. Becker regarde les tensions internes et les doutes qui peuvent miner la détermination des hommes, mais aussi leur capacité à surmonter ces faiblesses par la force du groupe

Date: 1960

Plein soleil

Plein soleil

Réalisateur: René CLEMENT

avis:

 

c'est : Ripley, un personnage qui, bien que n'étant pas né dans la classe supérieure, possède toutes les compétences et l'intelligence pour s'y intégrer. Le film explore sa quête désespérée pour s'élever socialement, montrant comment il utilise sa ruse et sa détermination pour atteindre ses objectifs, quelles qu'en soient les conséquences.

Et surtout, c'est : une lumière écrasante qui domine tout. Alain Delon excelle dans ce rôle ambigu narcissique et silencieux en opposition avec le mépris de l'autre personnage. L'éblouissement ce plein soleil est aussi celui exercé par le personnage de Tom Ripley, qui est lui-même fasciné par celui dont il usurpe l'identité et endosse la personnalité. Comme le soleil qui à la fois éblouit et brûle, ils sont l'un et l'autre aussi fascinants que dangereux.

la fin est malheureusement bêtement moralisatrice, celle du livre est bien meilleure m.

 

Date: 1960

La vérité

La vérité

Réalisateur: Henri-Georges CLOUZOT

avis:

c'est :. la lutte d'une jeune femme qui aspire à la liberté, se heurtant à une société façonnée par des adultes utilisant la bonne conscience, le rigorisme, l'hypocrisie et l'arrogance pour masquer leur propre vacuité. 

C'est l'histoire d'une jeune femme qui aime entièrement et est parfois aimée en retour, mais dont la vérité et la sincérité sont ignorées par un bloc social qui préfère ses propres illusions. Le film dépeint avec justesse et sensibilité les défis auxquels font face les femmes dans leur recherche d'émancipation et de reconnaissance.

Et surtout, c'est :  la poignante Brigitte Bardot qui poussée à l'extrême, est à la fois déterminée insouciante, forte et sensible, en un mot vraie.

 

Date: 1960

Psychose*

Psychose*

Réalisateur: Alfred HITCHCOCK

avis:

 c'est :  une plongée dans la profondeur de l'esprit humain, dès le début avec la voix dans la tête de l'actrice, qui crée une atmosphère de tension due à ses réflexions et tergiversations, mais aussi à ses espoirs. Le film explore les méandres de la psyché de son personnage, une voleuse tourmentée par ses propres démons intérieurs. 

Et surtout, c'est : une exploration magistrale de l'oppression psychologique et de la manière dont les démons intérieurs peuvent consumer une personne ou plusieurs personnes.

Date: 1960

La Garçonnière

(The Apartment)
La Garçonnière

Réalisateur: Billy WILDER

avis:

c'est : bien plus qu'une simple comédie romantique, c'est l'histoire d'une rencontre qui transcende le coup de foudre pour devenir la découverte de l'âme sœur. Comme souvent avec Billy Wilder, le film est une comédie grinçante, cynique et amère, où l'on trouve des profiteurs et des exploités, ceux qui détiennent le pouvoir et ceux qui en rêvent, prêts à toutes les compromissions et aux attitudes les plus viles.

Derrière cette satire mordante, Wilder révèle la solitude abyssale de ses personnages et leur tristesse, qui prend à la gorge. Pourtant, l'humour féroce du réalisateur se teinte progressivement de tendresse et de compassion. Finalement, c'est l'optimisme et la foi en l'humanité qui pointent, laissant le spectateur endolori mais heureux.

Et surtout, c'est : Jack lemmon ses failles et son humanité.

Date: 1960

L’arnaqueur

(The Hustler)
L’arnaqueur

Réalisateur: Robert ROSSEN

avis:

 

C'est : l'histoire poignante d'un génie du billard, incarné par Paul Newman, dont le talent exceptionnel est constamment miné par son arrogance et son immaturité. Robert Rossen dépeint avec brio un récit où l'échec semble inévitable pour son personnage, malgré ses compétences remarquables. Son arrogance et ses démons intérieurs le conduisent à des choix autodestructeurs, sabotant ses propres chances de réussite.

 Prisonnier de sa réputation et de son ego, Eddie devient incapable de voir au-delà de la table de billard, et ses dons deviennent une source de souffrance et d'isolement.

Et surtout, c'est : une ambiance lancinante, avec ce noir et blanc qui instaure une tristesse générale, un blues absolu, formidable.

Date: 1961

Qu’est-il arrivé a Baby Jane ?

(What Ever Happened to Baby Jane?)
Qu’est-il arrivé a Baby Jane ?

Réalisateur: Robert ALDRICH

avis:

c’est:

de la haine 

de la haine 

de la haine 

de la haine 

de la haine 

de la haine

de la haine 

de la haine 

de la haine

de la haine 

de la haine 

et surtout c’est :


de la haine

 

Date: 1962

La jetée

La jetée

Réalisateur: Chris MARKER

avis:

c'est : une histoire de mémoire, de temps et de désir. Composé presque entièrement de photographies fixes, le film utilise cette technique pour créer une atmosphère étrange angoissante et mélancolique.

Les photographies, soigneusement sélectionnées et agencées, racontent une histoire tout à la fois personnelle et collective, reflétant les espoirs, les peurs et les rêves de l'humanité.

Et surtout, c'est : l'inéluctabilité de la réalité, montrant que malgré nos efforts pour altérer le cours des événements, il n'y a aucun retour en arrière possible.

Date: 1962

Quand la Panthère rose s'emmêle

(The Pink Panther Strikes Again)
Quand la Panthère rose s'emmêle

Réalisateur: Blake EDWARDS

avis:


C'est : les parallel bars ! My speciality !

C'est : le mélange du burlesque de Keaton, du corps de Tati, de l’énergie de Bruce Lee, de la folie des cartoons et des ralentis de Sam Peckimpah, le meilleur du pire des maladroits et des incompétents.


Et surtout  c'est : un fou-rire inextinguible au simple souvenir de la cravate, des barres parallèles et du combat Clouseau vs Cato.
 

 

Date: 1963

Les Oiseaux*

(The Birds)
Les Oiseaux*

Réalisateur: Alfred HITCHCOCK

avis:

c'est :  d'abord une ambiance silencieuse, tranquille et apaisante d'un port, une économie sonore qui constitue le filigrane dramatique du film avant l'attaque des oiseaux. Alfred Hitchcock construit une tension grandissante avec une atmosphère paisible mais chargée de présages. Cette utilisation du silence, symbolisant l'effroi, continue d'être utilisée après l'attaque, comme avec ce personnage qui a la bouche ouverte, figée par l'effroi. Elle crie, mais son cri demeure muet.

Hitchcock qui utilise les contrastes que ce soit entre l'apparence délicate et la force intérieure de tipy hedren ou les contrastes des couleurs pour montrer la résilience et la survie face à l'adversité, et la lutte contre les forces chaotiques et imprévisibles.

Et surtout, c'est : Tippi Hedren, avec sa beauté et sa fragilité apparente, se révèle finalement d'une force tenace

Date: 1963

Pierrot Le Fou*

Pierrot Le Fou*

Réalisateur: Jean-Luc GODARD

avis:

C'est : l'ennui filmé, prétentieux et d'une vacuité totale, chichiteux, verbeux, maniéré, pédant et snob.

Et surtout, c'est : tellement français, tellement décalé, tellement marquant.

 

Date: 1965

Le voleur

Le voleur

Réalisateur: Louis MALLE

avis:

c'est : Georges Randal, un voleur mélancolique et désabusé, de la fin du 19eme siècle,qui navigue entre les mondes de la richesse et de la pauvreté. La beauté des décors bourgeois, avec leurs intérieurs richement décorés et leurs paysages urbains, sert de toile de fond à une histoire de désillusion. 
On découvre aussi la remarquable organisation des voleurs, vraie société souterraine partageant planques, informations sur les coups potentiels et vraie solidarité pour les complices en difficulté ou en cavale Ces deux mondes s'opposant continuellement.

Et surtout, c'est : Belmondo qui navigue parfaitement dans ces deux mondes, bourgeois et populaire, en ayant toujours lair détaché mais qui se révèle quand même comme un justicier impitoyable.

Date: 1967

Playtime

Playtime

Réalisateur: Jacques TATI

avis:

c'est :  la modernité émergente, des années 60, où Jacques Tati utilise l'architecture nouvelle comme un personnage central du film. Les bâtiments modernes, avec leurs lignes épurées et leurs structures imposantes, créent un décor qui est à la fois impressionnant et déconcertant. Tati joue avec ces éléments architecturaux pour souligner l'aliénation et la désorientation qui peuvent accompagner le progrès, tout en utilisant l'humour pour adoucir la critique.

Dans ce décor moderne, le jeu de l'acteur, incarné par Tati lui-même dans le rôle de Monsieur Hulot, semble appartenir à une autre époque. Hulot, avec son allure maladroite et son charme désuet, apparaît comme un étranger dans ce monde en rapide évolution. Son personnage, un peu perdu dans ce nouvel environnement, devient une figure attachante qui incarne la résistance et l'adaptabilité de l'individu face au changement. Tati utilise ce contraste entre l'ancien et le nouveau pour créer une comédie qui est à la fois nostalgique et optimiste.

Et surtout, c'est : une célébration des incontournables de la vie qui ne changent pas, malgré l'évolution du monde. Malgré les transformations architecturales et sociales, des éléments fondamentaux comme la sociabilisation et l'amitié restent des constantes rassurantes comme des liens intemporels.

Date: 1967

2001, l'Odyssée de l'espace*

(2001: A Space Odyssey)
2001, l'Odyssée de l'espace*

Réalisateur: Stanley KUBRICK

avis:

c'est : une expérience personnelle qui nous suspend un instant pour contempler, depuis l'espace, notre solitude, et nous invite à un voyage à travers le temps et l'espace, d'où l'on ne revient jamais tout à fait pareil. C'est une œuvre fondamentalement visuelle et non verbale utilisant des techniques dantesque pour créer une atmosphère à la fois parfaitement réaliste et totalement onirique

C'est une expérience personnelle de l'espace, où aucun son ne se propage, où chaque astronaute n'entend que sa propre respiration et les bruits de son corps. Kubrick capture la lenteur majestueuse, la beauté plastique et la froideur émotionnelle de l'espace avec une utilisation magistrale de la focale, créant des images d'une précision et d'une beauté à couper le souffle.

Et surtout, c'est : une expérience personnelle de la fin de l'histoire, une ellipse de quatre millions d'années, un saut temporel audacieux qui souligne l'évolution de l'humanité et sa constante et ridicule quête de sens dans un univers infini.

 

Date: 1968

Il était une fois dans l’Ouest*

(C'era una volta il West)
Il était une fois dans l’Ouest*

Réalisateur: Sergio LEONE

avis:

c'est : l'avancée inexorable de la modernité dans les contrées de l'Ouest américain au travers d'une ligne de chemin de fer qui se construit, ce train de la modernité apporte avec lui une cruauté sans nom, un cynisme profond. Sergio Leone utilise un rythme lent, quasi hypnotique, qui dilate le temps jusqu'à le rendre irréel, faisant des moments d'action des éclats tranchants.

Leone capture des gros plans saisissants de visages burinés par le soleil, couverts de sueur et de poussière rouge, créant des images presque obsédantes par leur intensité et leur quasi-absence de dialogues.

Et surtout, c'est : une langueur crasse due à cette chaleur écrasante où les visages et les paysages deviennent les véritables protagonistes d'une histoire qui transcende le simple western pour devenir une méditation sur la transformation et la perte.

 

Date: 1968

La pendaison

(絞死刑)
La pendaison

Réalisateur: Nagisa OSHIMA

avis:

 

c'est : la question de l'État et de son identité. Qui est l'État ? Est-ce les militaires exécutant leur travail, les salariés de l'administration, les gardiens, le prêtre, le médecin, les juges, le procureur, ou les politiques ? Le film soulève des interrogations cruciales sur l'acte de tuer, sur la responsabilité de chacun de nos actes et de nos choix, ainsi que sur celle de la société qui façonne nos conditions de vie.

C'est aussi une réflexion sur l'identité et sur ce qui nous définit en tant qu'êtres humains uniques.

Et surtout, c'est : une oscillation constante entre l'humour, le ridicule, l'absurdité, le fantastique, la satire politique, le militantisme révolutionnaire, la philosophie existentialiste et le sacrifice personnel pour une idée.

Date: 1968

La horde sauvage

(The Wild Bunch)
La horde sauvage

Réalisateur: Sam PECKINPAH

avis:

c'est : la fin des illusions sur l'Ouest américain. Sergio Leone  a commencé à déconstruire le mythe de cet Ouest, mettant fin à l'embellissement des héros soi disant mus par leur sens de la justice ou de l'honneur, du coup Sam Peckinpah va se faire plaisir en nous montrant des bandits loqueteux, des soldats impuissants et désorientés, ainsi que des cowboys vieillissants et désabusés.

C'est une démonstration nihiliste de la conquête de l'Ouest américain, une lutte entre le mal et le mal, qui se perpétue à travers des enfants pris au milieu de cette violence et qui la miment pour mieux la perpétuer plus tard. Le film reflète la fin des années 60 et semble avoir une prémonition de ce que seront les années 70, années de désillusion.

Et surtout c'est :  la violence, la réalité brutale de cette époque.

 

Date: 1969

La loi du milieu

(Get Carter)
La loi du milieu

Réalisateur: Mike HODGES

avis:

c'est : un récit de vengeance celle d'un homme poussé à l'extrême pour rétablir un semblant d'équilibre dans le grand balancier de la justice. La vengeance ici n'est pas un choix désiré, mais une nécessité imposée par les circonstances, où chaque action semble dictée par un code d'honneur sombre et implacable. Le film plonge dans les profondeurs d'une société où la violence est souvent la seule réponse possible, révélant les failles et les contradictions d'un monde où la justice officielle ne peut accéder.

c'est aussi un film sur une époque et un lieu, où le glamour et la décadence se côtoient, l'Angleterre des années 70, mêlant réalisme social et style visuel distinctif.

Et surtout, c'est : Mickael Caine qui a la classe…c’est un gentleman impitoyable élégant et sophistiqué et non un tueur vulgaire, c’est l’Angleterre des années 70, qui elles aussi ont la classe, au cinéma en tout cas.

Date: 1971

Le Privé

(The Long Goodbye)
Le Privé

Réalisateur: Robert ALTMAN

avis:

c'est : la meilleure transposition à l'écran d'une œuvre de Raymond Chandler, et ça c'est déjà suffisant.

Le film met en scène un anti-héros dégingandé, traînant sa lassitude dans un monde peuplé de riches, tout en gardant précieusement ses valeurs de loyauté, de cynisme et d'intégrité. Ce personnage, incarné avec brio, navigue dans un environnement où la corruption et la superficialité règnent, mais où sa propre moralité reste inébranlable.

Et surtout, c'est : la nonchalance jazzy et l'attitude "je-m'en-foutiste" d'Elliott Gould, qui apporte au rôle une touche unique et inoubliable. Gould incarne à la perfection ce détective désabusé, dont le charme désinvolte et l'humour sec donne au film une atmosphère distinctive.

Date: 1973

Zardoz

Zardoz

Réalisateur: John BOORMAN

avis:

C'est : la vacuité et la mélancolie qui dominent un monde qui semble avoir perdu tout sens de l'aventure et du défi. Zardoz de John Boorman montrent  l'ennui existentiel et  la stagnation qui résultent d'une vie sans confrontation, sans danger, où les personnages errent dans un état de léthargie spirituelle.

ce sont des êtres vivant dans un monde apparemment utopique, mais qui sont en réalité prisonniers d'une vie sans but, où la capacité d'adaptation et de croissance personnelle s'est atrophiée faute de défis à surmonter.

Et surtout, c'est : une réflexion sur la nécessité du danger des défis et de l'adversité pour donner un sens à la vie.

Date: 1974

Monty Python : Sacré Graal !

(Monty Python and the Holy Grail)
Monty Python : Sacré Graal !

Réalisateur: Terry GILLIAM

avis:

c'est : une parodie hilarante et audacieuse du genre médiéval et des récits arthuriens. Le film utilise l'humour pour déconstruire les mythes et les quêtes héroïques, mettant en lumière la futilité et l'absurdité de la recherche de sens dans un monde  dénué de logique.

C'est une quête de sens de la vie, où chaque scène est une occasion de rire des prétentions humaines et des récits mythiques que nous suivons aveuglément. 


Et surtout, c'est : la fin la plus extraordinaire de toute l'histoire du cinéma.

 

 

Date: 1975

Barry Lyndon*

Barry Lyndon*

Réalisateur: Stanley KUBRICK

avis:

C'est :  une peinture précise et gracieuse,  un récit épique qui suit les péripéties de son protagoniste à travers une Europe du XVIIIe siècle somptueusement recréée.

La quiétude des paysages et la beauté des décors, bien que magnifiques, servent de toile de fond à une existence marquée par la solitude et une quête incessante de sens et de statut. Les triomphes de Barry Lyndon sont éphémères, ses joies, fugaces, et ses relations, souvent teintées d'une froideur distante  soulignent l'isolement et la vanité de ces actions.

Et surtout, c'est : une mélancolie qui émane de cette beauté tranquille, une tristesse qui imprègne chaque image, rappelant la futilité des ambitions terrestres.

 

Date: 1975

Monsieur Klein*

Monsieur Klein*

Réalisateur: Joseph LOSEY

avis:

c'est : une exploration des thèmes de l'identité, de la culpabilité et de l'inéluctabilité du destin. Le film, plonge le spectateur dans une atmosphère de tension où chaque scène semble inexorablement mener vers une conclusion terrible. Cet homme qui se retrouve pris dans un engrenage de circonstances et d'événements qui le dépassent, illustrant comment, une fois le doigt coincé dans l'engrenage, il est impossible de s'en échapper.

Le récit est une méditation sur la nature inévitable de certaines réalités, où même si l'on entrevoit une fin terrible, on est emporté sans pouvoir s'arrêter. Cette sensation d'inéluctabilité est renforcée par une atmosphère de claustrophobie. Les personnages, bien que conscients des dangers qui les entourent, semblent impuissants à changer le cours des événements, capturant ainsi l'essence même de la tragédie.

Et surtout, c'est : l'humain face à des forces qui le dépassent, une capture de l'angoisse et de l'impuissance face à l'inévitable.

 

Date: 1976

Les hommes du président*

(All the President's Men)
Les hommes du président*

Réalisateur: Alan J. PAKULA

avis:

c'est : une démonstration de linéarité exemplaire qui permet de saisir et d'appréhender une histoire très complexe. Alan J. Pakula, utilise une narration claire et méthodique pour guider le spectateur à travers les méandres de l'affaire du Watergate. Cette approche narrative permet de rendre accessible une intrigue dense et détaillée, tout en maintenant un rythme captivant qui retient l'attention du début à la fin.

Le film explore également la figure tutélaire ignoble et non visible de Nixon, un personnage dont la présence plane sur l'histoire sans jamais être directement confrontée. Cette représentation subtile et insidieuse de Nixon ajoute une couche de tension et de mystère, soulignant l'impact d'un pouvoir corrompu et caché sur les événements et les personnages.

Le film est aussi un marqueur  des années 70 au cinéma, avec une esthétique visuelle et une ambiance qui reflètent l'époque de manière authentique et immersive.

Et surtout, c'est : l'histoire de ce duo, incarné par Robert Redford et Dustin Hoffman, qui s'appréhende mutuellement au fur et à mesure des découvertes. Leur dynamique, marquée par des différences de personnalité et de style, devient une force motrice du récit, illustrant comment deux individus peuvent se compléter et s'élever mutuellement face à l'adversité.

Date: 1976

Taxi driver*

Taxi driver*

Réalisateur: Martin SCORSESE

avis:

c'est : une plongée dans l'ambiance glauque de New York, où chaque rue et chaque coin semble imprégné d'une mélancolie profonde et d'un sentiment de désespoir. Martin Scorsese utilise la ville comme un personnage, reflétant la solitude et l'aliénation de son protagoniste, Travis Bickle. New York, avec ses lumières néon et ses ombres menaçantes, devient le décor parfait pour explorer les thèmes de l'isolement et de la déchéance urbaine.

Le film explore la mélancolie de l'impossibilité de se réaliser pleinement, capturant la lutte intérieure de Travis alors qu'il tente de trouver un sens à sa vie dans un monde qui semble indifférent à sa souffrance. Cette quête de réalisation de soi est marquée par une tension constante entre le désir de connexion humaine et l'incapacité de Travis à s'intégrer dans la société. Sa tentative de faire quelque chose pour améliorer sa situation, aussi désordonnée et violente soit-elle, reflète un désir désespéré de trouver une forme de rédemption ou de but.

Et surtout, c'est : une démonstration de la solitude et de la quête de sens dans un monde chaotique. et comment les individus peuvent être poussés à des extrémités dans leur recherche de connexion et de signification. Le film est une réflexion poignante sur la condition humaine et les limites de la réalisation de soi dans un environnement hostile.

 

Date: 1976

Eraserhead

Eraserhead

Réalisateur: David LYNCH

avis:

c'est : une plongée hypnotique dans un univers d'isolement, d'angoisse et d'étrangeté, où David Lynch utilise la beauté du noir et blanc pour créer une atmosphère à la fois onirique et déstabilisante.   

C'est une utilisation du temps long dans certains plans, créant une sensation de tension et d'appréhension qui enveloppe le spectateur. Ces plans prolongés, qui capture des moments de silence ou d'action minimale, permettent à l'atmosphère de s'installer pleinement, rendant chaque détail visuel et sonore d'autant plus frappant. 

Et surtout, c'est : un monde où la beauté et l'horreur coexistent dans une danse macabre et envoûtante, le tout enveloppé dans une esthétique visuelle qui reste gravé à jamais dans ma mémoire.

Date: 1977

Les Duellistes

(The Duellists)
Les Duellistes

Réalisateur: Ridley SCOTT

avis:

c'est : Cette quête obsessionnelle, paraissant dénuée de logique, mais qui est profondément enracinée dans l'esprit des personnages, où des concepts tels que l'honneur et la vengeance deviennent les seuls moteurs de leurs actions le tout magnifié par une photographie avec un grain visuel caractéristique des années 70  aui ajoute une texture riche et une profondeur historique à l'image.

Et surtout, c'est : une réflexion sur la manière dont les individus sont souvent guidés par des forces internes qui transcendent la logique externe, les poussant vers des actions qui, bien que potentiellement destructrices, sont perçues comme nécessaires et inévitables même lorsque ces quêtes mènent à des conséquences tragiques.

 
 

Date: 1977

Voyage au bout de l’enfer

(The Deer Hunter)
Voyage au bout de l’enfer

Réalisateur: Mickaël CIMINO

avis:

c'est : une exploration poignante des conséquences dévastatrices de la guerre sur une petite communauté ouvrière américaine. Le film montre comment chaque membre de cette communauté paie, à divers degrés, son tribut à la guerre. Pour ceux qui survivent, l'horreur ne s'arrête pas avec la fin des combats ; ils doivent endurer la tension horrible et diffuse de la peur, un héritage psychologique qui persiste bien après la fin des hostilités.

Et surtout, c'est : un bilan accablant de la guerre, résumé par Gabriel Chevallier en parlant de la Première Guerre mondiale, mais qui s'applique tout aussi bien ici : "cinquante grands hommes dans les manuels d'histoire, des millions de morts dont il ne sera plus question, et mille millionnaires qui feront la loi." Le film met en lumière les coûts humains et sociaux de la guerre, tout en soulignant l'ironie cruelle de ses conséquences économiques et politiques.

Date: 1978

Monty Python : La Vie de Brian

(Monty Python's Life of Brian)
Monty Python : La Vie de Brian

Réalisateur: Terry JONES

avis:

 

c'est : une satire hilarante et mordante sur l'absurdité des croyances et le désir intemporel de s'y attacher. Le film détaille avec humour comment les êtres humains peuvent s'accrocher à des idées et des croyances, souvent sans se soucier des conséquences ou de la rationalité. Cette quête de sens à travers des croyances, même futiles, est présentée comme une tentative de fabriquer un pouvoir, une manière de donner un sens à l'existence qui peut sembler plus facile que de faire face à la complexité du monde.

Le film met en lumière l'incapacité des gens à voir les choses avec objectivité, préférant souvent des explications simplistes et des croyances confortables pour comprendre l'univers et la nature. La Vie de Brian montre comment ces croyances peuvent être utilisées pour imposer un pouvoir, créant des hiérarchies et des dynamiques sociales qui sont à la fois ridicules et profondément enracinées.

une réflexion sur la nature humaine et notre tendance à chercher des réponses simples dans un monde complexe et à réfléchir sur la manière dont nous construisons nos réalités et nos vérités.

Et surtout, c'est :  l'importance de se questionner et de rire des absurdités de la vie.

Date: 1979

Shining*

Shining*

Réalisateur: Stanley KUBRICK

avis:

c'est : Stanley Kubrick qui exploite la technique pour créer une atmosphère de tension et de folie. qui utilise la focale de 18mm remarquable, pour offrir des perspectives déformées accentuant l'isolement et la distorsion psychologique des personnages. Cette lentille grand angle permet à Kubrick de capturer des espaces vastes et oppressants, renforçant le sentiment de claustrophobie paradoxale dans l'immensité de l'hôtel Overlook.

La scène du trajet en voiture à travers les montagnes, introduit le spectateur dans l'univers du film avec une tension croissante, utilisant des plans aériens pour souligner l'isolement géographique et émotionnel. Les mouvements de caméra fluides et calculés, combinés à cette focale, créent une expérience visuelle unique où chaque cadre semble respirer l'angoisse. Kubrick joue avec les symétries et les lignes directrices pour guider l'œil du spectateur, tout en instillant un sentiment de malaise constant.

Et surtout, c'est : La photographie, souvent glaciale et clinique, qui  contraste avec les émotions tumultueuses des personnages et contribue à une expérience cinématographique inoubliable et profondément troublante.

Date: 1980

Meurtre dans un jardin anglais*

(The Draughtsman's Contract)
Meurtre dans un jardin anglais*

Réalisateur: Peter GREENAWAY

avis:

C'est : l'univers feutré et mystérieux de l'aristocratie anglaise, Peter Greenaway, disséque les couches de respectabilité et de décorum qui enveloppent une classe sociale obsédée par le maintien des apparences de l'ordre et de la maîtrise de soi , les personnages évoluent dans un monde où chaque détail est calculé, chaque mot pesé, mais où les passions et les crimes les plus sombres se terrent sous la surface de ces jardins impeccablement entretenus.

Et surtout, c'est : la dissimulation qui devient non seulement  une manière de vivre mais surout la seule manière de survivre.

Date: 1982

Il était une fois en Amérique

(Once Upon a Time in America)
Il était une fois en Amérique

Réalisateur: Sergio LEONE

avis:

 
 

c'est : une méditation poétique sur le temps qui passe, la loyauté et la perte, révélant un manque de valeurs intrinsèques chez certains personnages. Sergio Leone utilise une structure narrative non linéaire pour explorer comment les choix du passé continuent de résonner dans le présent, soulignant ainsi l'inexorabilité du temps et ses effets sur les vies humaines.

Le film met en lumière les thèmes de la loyauté et de la trahison, montrant comment ces valeurs sont mises à l'épreuve par l'ambition et les faiblesses personnelles. Les personnages principaux  incarnent cette lutte entre le respect des principes et les failles morales qui conduisent à la trahison.

La perte, omniprésente dans le film, est illustrée par la disparition des idéaux et des relations qui semblaient autrefois indestructibles. Leone capture cette mélancolie avec une photographie sublime, où chaque image semble imprégnée de nostalgie et de regret, reflétant les conséquences des choix individuels.

Et surtout, c'est : une sonnerie de télephone qui résonne à travers différentes époques 

 

 

Date: 1984

Retour vers le futur*

Retour vers le futur*

Réalisateur: Robert ZEMECKIS

avis:

c'est : un film qui exploite le concept de voyage dans le temps de manière à se concentrer purement sur l'émotion plutôt que sur de grandes idées philosophiques ou scientifiques. C'est une œuvre qui transmet une exaltation et un dynamisme communicatif, agissant directement sur l'optimisme du spectateur. Le film capture une joie de vivre contagieuse, où chaque moment est imprégné d'une énergie positive qui transcende les écrans pour toucher le cœur des spectateurs.

Et surtout, c'est : la transposition non littérale mais parfaite de l'univers de Jules Verne au cinéma. Tout comme les récits de Verne, "Retour vers le futur" combine aventure, innovation et une touche de fantaisie pour créer un monde captivant et immersif. Le film réussit à capturer l'esprit d'exploration et de curiosité qui caractérise les œuvres de Verne, tout en ajoutant une dimension émotionnelle et personnelle.

Date: 1985

Blue Velvet*

Blue Velvet*

Réalisateur: David LYNCH

avis:

c'est : une plongée hypnotique dans les profondeurs sombres et mystérieuses de la banlieue américaine, où David Lynch utilise essentiellement  la photographie  pour créer une atmosphère à la fois envoûtante et déstabilisante, créant des contrastes saisissants qui reflètent les dualités du récit. Les couleurs sont saturées, presque surréalistes, ajoutant une couche de rêve éveillé qui enveloppe le spectateur dans un monde à la fois familier et étrangement déformé.

Lynch en créant une tension visuelle à la fois captivante et profondément troublante révéle les aspects les plus sombres et les plus bizarres de l'expérience humaine, utilisant des éléments visuels et narratifs pour créer un sentiment de malaise et de fascination. Le monde Lynch est un monde où la beauté et l'horreur coexistent dans une danse macabre et envoûtante.

Et surtout, c'est : une exploration de l'étrangeté qui se cache sous la surface de la vie quotidienne.

Date: 1986

Bad taste*

Bad taste*

Réalisateur: Peter JACKSON

avis:

 

c'est : une plongée dans un univers déjanté et grotesque, où l'horreur et la comédie se mélangent de manière aussi audacieuse qu'inattendue. C'est la quintessence de l'imagination débordante et de l'humour noir. Peter Jackson démontre une capacité incroyable à transformer des idées farfelues en scènes crédibles, grâce à des effets spéciaux rudimentaires qui, paradoxalement, ajoutent au charme bizarre et attachant du film.

Les scènes d'horreur sont à la fois répugnantes et hilarantes, créant un mélange qui défie les conventions du genre. C'est une célébration de l'audace créative et de l'enthousiasme.

Et surtout, c'est : de la passion et de créativité pure, une sorte d'absolutisme créatif. 

Date: 1987

Beetlejuice

Beetlejuice

Réalisateur: Tim BURTON

avis:

c'est : une œuvre déjantée humouristique et saztirique. Le film est une revisitation des décors expressionnistes des années 1920, avec des portes biscornues et des couloirs aux perspectives faussées, créant un univers légèrement décalé et bizarre, mais qui, finalement, nous semble étrangement familier.

C'est une démonstration de virtuosité imaginative, oscillant constamment entre l'horreur et le comique, entre la grosse farce et le macabre. Tim Burton, avec son style unique, mélange les genres pour créer une expérience cinématographique qui est à la fois effrayante et hilarante.

Et surtout, c'est :  Winona Ryder


 

 

Date: 1988

Les Affranchis

(Goodfellas)
Les Affranchis

Réalisateur: Martin SCORSESE

avis:

c'est : un récit typique de Martin Scorsese, où un personnage tente désespérément de s'élever au-dessus de sa condition initiale. Pourtant, la vie, inéluctablement, le ramène à son point de départ. Dans ce film, la vie le ramène à être celui qu'il n'a jamais voulu être : un "clampin" comme les autres, un homme qui croit vivre alors qu'il est déjà mort, piégé dans un cycle de médiocrité et de désespoir.

C'est aussi la dernière journée de liberté de Henry Hill, une journée condensée de toute sa vie, où dîner de famille, sueur, yeux livides, cocaïne, sexe vulgaire, cuisson d'une sauce tomate, paranoïa aiguë, vente d'armes minables et trafic de drogue se succèdent avec la même intensité frénétique. Une recherche éperdue de quelque chose d'indéfinissable, un vertige qui capture l'essence même de la chute de Hill, un homme en quête de sens dans un monde qui n'en offre aucun.

Et surtout, c'est : une réinvention audacieuse de la narration cinématographique en 1991, où l'acteur principal parle directement à la caméra, tandis que les autres personnages restent figés. Cette technique narrative donne une intensité et une intimité uniques au récit, plongeant le spectateur dans l'esprit tourmenté de Henry Hill.

Date: 1990

La Sentinelle

La Sentinelle

Réalisateur: Arnaud DESPLECHIN

avis:

 

C'est :  un film qui dépeint avec une intensité rare l'enfermement psychologique et émotionnel de son protagoniste où chaqun de ces pas semble creuser un peu plus le fossé entre lui et sa propre vérité. Desplechin utilise une narration dense et des dialogues ciselés pour illustrer comment ces structures de duperie et ces règles non écrites peuvent miner l'âme et l'esprit, laissant le spectateur face à une réflexion poignante sur la nature de l'identité et de l'intégrité personnelle.

Et surtout, c'est : une peinture de l'enfermement psychologique de son protagoniste dans un labyrinthe de tromperies.

Date: 1992

Twin Peaks: Fire Walk with Me*

Twin Peaks: Fire Walk with Me*

Réalisateur: David LYNCH

avis:

c'est : une expérienxce hypnotique ou les moments de tension sont initiés par les cris et les sons perçants ou la bande son créantr une atmosphère de angoissante et de désolation

c'est : une expérience sensorielle et émotionnelle, ces instants, bien que souvent déroutants, arrivent à capturer la quintessence des rêves et des cauchemars.

Et surtout, c'est : une œuvre qui embrasse l'ambiguïté et l'inconclusion, laissant les spectateurs avec des questions et des émotions qui résonnent longtemps après la fin du film. Les scènes de "Fire Walk with Me" ne trouvent jamais réellement de conclusions claires, reflétant plutôt la complexité et l'incertitude de la vie elle-même. Lynch invite le spectateur à s'immerger dans un monde où les frontières entre la réalité et le rêve sont floues, et où les réponses ne sont jamais simples ou définitives.

Date: 1992

Meurtre mystérieux à Manhattan*

(Manhattan Murder Mystery)
Meurtre mystérieux à Manhattan*

Réalisateur: Woody ALLEN

avis:

c'est : une délicieuse et spirituelle aventure, où la quête de stimulation devient un moteur central des personnages. Ils plongent dans un tourbillon de tentations et d'aventures extérieures, suggérant que les défis et les mystères peuvent raviver la flamme d'une relation.

L'alchimie des deux acteurs principaux leur complicité palpable tumultueuse et attachante leurs  interactions, marquées par un mélange de tendresse, de frustration et d'affection, reflètent la complexité des relations humaines, où l'amour et l'irritation coexistent souvent.

Et surtout, c'est :  New York La ville, avec son énergie vibrante et son mélange unique de culture et de chaos, fournit le décor parfait pour cette histoire de couple en quête d'aventure.

Date: 1993

Short Cuts*

Short Cuts*

Réalisateur: Robert ALTMAN

avis:

c'est : une exploration technique et narrative du croisement des vies d'hommes et de femmes ordinaires dans leur quotidien. Robert Altman utilise une technique de montage complexe pour tisser ensemble plusieurs histoires, nous permettant d'espionner un petit bout de la vie de chacun. Les personnages ne se connaissent pas forcément, mais nous, spectateurs, avons le privilège de voir une vue globale de tous ces petits riens qui font la vie. Altman utilise des plans séquences et un montage astucieux pour créer un réseau de connexions invisibles, reflétant la complexité et l'interconnexion de la vie urbaine.

 Altman emploie souvent des dialogues qui se chevauchent et des mouvements de caméra fluides pour capturer l'essence de la vie quotidienne et les interactions humaines. La photographie du film utilise subtilement la lumière naturelle pour créer une atmosphère réaliste et immersive.

Et surtout, c'est :  Julianne Moore,  dans la scène où elle gueule, vêtue d'un simple t-shirt. Cette scène, à la fois crue et émouvante, capture l'essence de la frustration et de la vulnérabilité humaines.

 

Date: 1993

Trainspotting

Trainspotting

Réalisateur: Danny BOYLE

avis:

c'est : un film qui frappe par son aspect sec et vif, capturant avec une intensité brutale la réalité de la vie dans les marges de la société. À 20 ans, voir ce film est une expérience marquante, car il touche à des thèmes universels de rébellion, de quête d'identité et de dépassement du monde dans lequel on est né. Le film explore ce qu'il faut faire pour échapper à son destin, pour se libérer des contraintes sociales et personnelles qui semblent prédestinées.

c'est aussi de la violence pure, notamment à travers le personnage de Begbie, interprété par Robert Carlyle qui jouit de cette violence. cele-ci tant physique qu'émotionnelle, reflète les luttes internes des personnages, leurs désirs de s'échapper d'une vie sans espoir et leur combat pour trouver un sens à leur existence.

Et surtout, c'est : une plongée dans les abîmes de la dépendance et de la désillusion.

Date: 1993

Les Vestiges du jour*

The Remains of the Day
Les Vestiges du jour*

Réalisateur: James IVORY

avis:

c'est : une exploration délicate et profonde des dynamiques de classe et des nuances historiques de l'Angleterre du XXe siècle, une réflexion subtile sur les relations entre les domestiques et l'aristocratie britannique. À travers l'histoire d'un majordome dévoué, le film examine les attentes, les sacrifices la loyauté les émotions refoulées et les limites imposées par les structures de classe rigides de l'époque.

Le côté historique du film est richement détaillé, retraçant une époque où les distinctions de classe dictent non seulement les interactions sociales, mais aussi les aspirations et les possibilités personnelles. Le film montre comment ces structures peuvent façonner les vies et les destins, souvent de manière invisible mais profondément significative. Les personnages naviguent dans un monde où la déférence et le respect des hiérarchies sont essentiels, même au prix de leur propre bonheur et de leur épanouissement.

Et surtout, c'est : une réflexion sur les choix qui définissent nos vies 

Date: 1993

Un mauvais pantalon

(The Wrong Trousers)
Un mauvais pantalon

Réalisateur: Nick PARK

avis:

c'est : une démonstration d'une technique incroyable, où chaque détail visuel et chaque cadrage est soigneusement orchestré. Le film, bien que presque muet, utilise le langage visuel de manière magistrale pour raconter son histoire, s'appuyant sur des expressions faciales et des gestes pour transmettre les émotions et les intrigues.

C'est un charme absolu, avec un mélange de subtilité, d'humour et de charme typiquement britannique, créant un monde qui est à la fois familier et enchanteur.

Et surtout, c'est : la complicité évidente des deux protagonistes, dont la dynamique à l'écran est à la fois touchante et hilarante. Leur capacité à communiquer et à interagir sans mots, en s'appuyant sur une chimie palpable, est au cœur du film. Cette relation, marquée par une compréhension mutuelle et un respect profond, devient le moteur émotionnel de l'histoire, montrant comment la connexion humaine peut transcender les barrières linguistiques et culturelles.

Date: 1993

Un jour sans fin

(Groundhog Day)
Un jour sans fin

Réalisateur: Harold RAMIS

avis:

c'est : une exploration de la répétition de l'accumulation comme outil de transformation personnelle, où la technique narrative sert de miroir aux émotions et aux évolutions du personnage principal. Le film utilise la boucle temporelle pour creuser profondément dans les thèmes de la rédemption et de la croissance personnelle, tout en offrant une réflexion poétique sur le temps et les relations humaines.

Sur un plan personnel, ce film résonne profondément avec l'idée que chaque jour est une nouvelle chance de se réinventer et de faire mieux. La technique narrative, en répétant inlassablement la même journée, met en lumière les petites choses de la vie qui comptent vraiment, et comment nos actions peuvent avoir un impact sur les autres.

Et surtout, c'est : Bill Murray, qui oscille entre cynisme et vulnérabilité (comment peut-on ne pas aimer Bill Murray?) 

 

 

 

Date: 1993

Heat*

Heat*

Réalisateur: Michaël MANN

avis:

c'est : une représentation réaliste des procédures policières et des opérations criminelles, offrant une vision presque documentaire de ces mondes parallèles.

Un moment particulièrement marquant est la scène du braquage de banque et la fusillade qui s'ensuit dans les rues de Los Angeles. Cette séquence est un exemple parfait de la technique de Mann, avec des plans larges et des mouvements de caméra fluides qui capturent le chaos et l'intensité de l'action. Mann utilise des sons réalistes  et une photographie qui donne une impression de proximité et d'immédiateté, plongeant le spectateur au cœur de l'action. La scène est également remarquable pour son montage serré et son rythme soutenu, qui accentuent la tension et l'urgence de la situation.

Et surtout, c'est : une réflexion sur l'obsession, la loyauté et le prix de la vie que l'on choisit de mener. 

Date: 1995

Casino*

Casino*

Réalisateur: Martin SCORCESE

avis:

c'est :  Las Vegas, où les rêves et les ambitions se heurtent à la réalité brutale du pouvoir et de la corruption. Le film de Martin Scorsese explore les compromis que les personnages doivent faire pour survivre et prospérer dans ce monde impitoyable, une réflexion sur le prix du succès et les compromis moraux qui l'accompagnent la montée et de la chute dans un monde où la loyauté est rare et où la trahison est monnaie courante. 

Et surtout, c'est : La violence, illustrant le caractère inéluctable de la création et de la chute d'un empire à Las Vegas. Scorsese ne se contente pas de montrer la violence physique ; il explore également la violence émotionnelle et psychologique qui accompagne la trahison, la cupidité et la lutte pour le pouvoir. Les personnages sont constamment confrontés à des choix qui les obligent à sacrifier une partie de leur humanité pour atteindre leurs objectifs.

Date: 1995

Fargo*

Fargo*

Réalisateur: Joel COEN

avis:

c'est : une plongée dans la misérabilité des personnages, où la banalité de leurs actions sont exposées avec une honnêteté brutale et sans fard. c'est la quintessance  de la nullité, montrant comment les choix et les actions des personnages peuvent mener à des situations à la fois tragiques et grotesques. Les personnages, pris dans des circonstances souvent absurdes, reflètent une réalité où l'espoir semble constamment étouffé par leur propre médiocrité.

Et surtout, c'est : Frances McDormand qui dans un paysage de désolation,  brille par sa simplicité et son authenticité, c'est un modèle de subtilité et de force tranquille. McDormand apporte une profondeur et une humanité à son personnage, incarnant une forme de sagesse et de résilience qui contraste fortement avec le chaos et la stupidité qui l'entourent. Son personnage montre que la beauté  peut émerger même dans les récits les plus sombres.

 

Date: 1996

Dans la peau de John Malkovich

(Being John Malkovich)
Dans la peau de John Malkovich

Réalisateur: Spike JONZE

avis:

c'est : une plongée fascinante et déstabilisante dans les méandres de l'identité et du désir d'accomplissement personnel. Ce film vu à l'Arvor m'a marqué par sa capacité à explorer les thèmes de l'identité et de la quête de sens.  L'idée de pouvoir entrer dans l'esprit de quelqu'un d'autre, même brièvement, soulève des questions profondes sur ce qui nous définit en tant qu'individus et sur notre désir constant de devenir quelqu'un d'autre, quelqu'un de plus accompli ou de plus satisfait.

Sur un plan personnel, le film résonne avec cette quête universelle de sens et d'accomplissement. Il met en lumière le vain désir d'échapper à soi-même, de transcender les limites de notre propre identité pour expérimenter une existence différente, plus épanouissante. Cette quête, bien que souvent vaine, est profondément humaine et touchante. Le film capture cette tension entre le désir de changement et la réalité de notre condition, nous rappelant que l'herbe n'est pas toujours plus verte ailleurs.

Et surtout, c'est : la confusion identitaire des John Malkovich, jouant des versions fictive et déformée de lui-même, soulevant des questions sur la façon dont nous nous percevons et comment les autres nous perçoivent.

 

Date: 1999

La Commune (Paris, 1871)

La Commune (Paris, 1871)

Réalisateur: Peter WATKINS

avis:

C'est : une reconstitution sobre et immersive des quartiers populaires parisiens à la fin du XIXe siècle. Le film nous transforment en observateurs privilégiés de cette époque tumultueuse. Comme l'a écrit Gustave Courbet le 30 avril : « Paris est un vrai paradis ! Point de police, point de sottise, point d’exaction d’aucune façon, point de dispute. Paris va tout seul comme sur des roulettes. Il faudrait pouvoir rester toujours comme cela. En un mot, c’est un vrai ravissement. »

Watkins aborde un sujet terriblement complexe à travers des portraits vivants d'ouvriers, d'artisans, de petits et grands bourgeois, de militaires et de politiciens, interprétés par une troupe d'acteurs amateurs. Le film est enrichi par des articles de journaux, des discours et des lettres, créant une sorte de cacophonie historique qui offre des points de vue nuancés pour mieux cerner la situation politique et sociale de l'époque, ainsi que les péripéties conduisant à l'insurrection.

Et surtout, c'est : un appel vibrant à regarder la Commune de Paris, non seulement comme un événement historique, mais comme un moment où la démocratie a tenté de s'épanouir dans toute sa complexité et sa beauté.

Date: 2000

Monstres et Cie*

(Monsters, Inc.)
Monstres et Cie*

Réalisateur: Pete DOCTER

avis:

c'est : une histoire touchante d'apprivoisement mutuel entre une petite fille, Bouh, et Sully, un monstre. Le lien qui s'établit entre eux va bouleverser l'ordre établi, permettant à Sully de s'éloigner du rôle que la société et son apparence lui avaient assigné. Ce récit est un mélange idéal du "Kid" de Chaplin, avec cette complicité qui s'installe entre Sully et Bouh, et des "Temps modernes", avec cet univers mécanique de l'usine où travaille Sully et où Bouh finit par atterrir.

La porte, interface entre la chambre d'enfant et l'usine des monstres, symbolise la peur de l'inconnu mais aussi la possibilité de découvrir le monde extérieur, rappelant les fins des films de Chaplin où l'espoir et l'aventure se mêlent.

Et surtout, c'est : le sourire éclatant de Sully lorsque le premier mot intelligible de Bouh lui est adressé: « Minou »

Date: 2001

Mulholland drive*

Mulholland drive*

Réalisateur: David LYNCH

avis:

c'est : une plongée hypnotique dans les méandres de l'esprit humain et les illusions d'Hollywood, où David Lynch tisse une toile complexe de mystère et de fascination. Un film onirique qui défie les conventions narratives, utilisant des images et des sons pour créer une atmosphère à la fois envoûtante et déstabilisante. Lynch exploite la puissance du cinéma pour brouiller les frontières entre rêve et réalité, un monde où rien n'est tout à fait ce qu'il semble être.

Et surtout, c'est :  Naomi Watts 

Date: 2001

Gosford park*

Gosford park*

Réalisateur: Robert ALTMAN

avis:

 

c'est : la magistrale déconstruction des dynamiques sociales et des secrets enfouis au sein des familles de l'aristocratie britannique.

La narration  utilise des dialogues superposés et des mouvements de caméra fluides pour créer une atmosphère immersive. Cette approche permet de capturer les nuances des interactions sociales, où chaque regard et chaque mot peuvent révéler des couches de signification cachées.

Et surtout, c'est : un enchevêtrement habile de mystère, de non-dits, de drame et de comédie, offrant une vision à la fois critique et compatissante de la société britannique.

Date: 2002

Wassup rockers

Wassup rockers

Réalisateur: Larry CLARK

avis:

c'est: une super BO

Date: 2005

There Will Be Blood

There Will Be Blood

Réalisateur: Paul Thomas ANDERSON

avis:

c'est : un film éprouvant, notamment à cause du silence omniprésent qui entoure Daniel Plainview, celui-ci est mu par une ambition dantesque de pouvoir matériel. Ces silences sont contrasté par la sourde ténacité d'Eli Sunday, lui-même animé par une ambition de pouvoir spirituel. Ces deux personnages solitaires incarnent des industries perverses, où l'ambition et la quête de domination se heurtent dans un combat sans merci.

Et surtout, c'est : de la mégalomanie et de l'entêtement pur et c'est tellement cinématographique.

Date: 2007

Fantastic Mr. Fox

Fantastic Mr. Fox

Réalisateur: Wes ANDERSON

avis:

c'est : une incroyable incarnation de traits humains dans des personnages animaux, où chaque créature est dotée de caractéristiques et de personnalités profondément humaines. Wes Anderson utilise cette transposition pour explorer des thèmes complexes à travers une narration  captivante. L'animation, avec son style unique et distinctif, permet de donner vie à ces personnages de manière à la fois visuellement frappante et émotionnellement marquante.

Le film transpose la technique des plateaux d'Anderson dans un monde animé, capturant son style visuel signature avec des décors minutieusement conçus et des mouvements de caméra précis. Cette approche crée une atmosphère de sérénité et de calme, reflétant la nature rusée et tranquille du personnage renard.

Et surtout, c'est : une célébration de la ruse et de l'intelligence, où la perspicacité et la stratégie sont utilisées pour surmonter les défis.

Date: 2009

Captain Fantastic

Captain Fantastic

Réalisateur: Matt Ross

avis:

c'est une réflexion sur l'équilibre délicat entre protection et liberté, entre éducation stricte et amour inconditionnel. "Captain Fantastic" rappelle que l'éducation est un voyage complexe, où l'adaptabilité et l'écoute sont tout aussi importantes que les intentions et les idéaux. Le film célèbre la beauté de l'apprentissage et de la croissance, tout en reconnaissant les défis et les sacrifices qui les accompagnent.

Cette ouverture d'esprit permet une relation éducative qui est à la fois exigeante et bienveillante, créant un environnement où les enfants peuvent s'épanouir tout en étant préparés aux réalités du monde.

Et surtout, c'est : une sensibilité visuelle distinctive de Wes Anderson, avec une attention méticuleuse portée aux détails, les couleurs, les cadrages et les décors soigneusement choisis créent un monde qui est à la fois réaliste et poétique.

Date: 2016

La Dame du vendredi

(His Girl Friday)
La Dame du vendredi

Réalisateur: Howard HAWKS

avis:

 

c'est : LA comédie qui se distingue par son rythme effréné et ses dialogues explosifs, caractéristiques emblématiques du style de Howard Hawks. Le film, porté par une énergie cinétique, utilise la vitesse non seulement comme un outil comique, mais aussi comme un moyen de révéler la vivacité et la complexité de ses personnages. Chaque réplique, chaque échange, est un feu d'artifice verbal qui captive et enchante, illustrant le talent et l'ambition des protagonistes.

Au cœur de cette dynamique se trouve la figure féminine centrale, interprétée par Rosalind Russell. Son personnage, ambitieux et déterminé, incarne une femme qui cherche à se faire une place dans un monde dominé par les hommes. Cependant, son ambition se heurte constamment aux injonctions sociales de l'époque  qui tentent de la cantonner à des rôles traditionnels. Cette tension entre ses aspirations personnelles et les attentes sociétales ajoute une profondeur dramatique à la comédie, tout en mettant en lumière les contradictions et les défis auxquels les femmes ambitieuses étaient confrontées.

Et surtout, c'est : une célébration du talent et de la résilience, où l'humour et l'esprit servent de véhicules à une exploration plus large des dynamiques de pouvoir et de genre. Le film, tout en faisant rire, invite également à réfléchir sur les structures sociales et les barrières que l'ambition féminine doit surmonter.

Date: 1940

Babylon

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Babylon

Réalisateur: Damien Chazelle

avis:

C'est : l'énergie frénétique et la passion dévorante de l'industrie naissante du cinéma dans les années 1920. C'est une époque où la soif de créer des films était inextinguible, où chaque individu impliqué dans cette aventure était prêt à tout pour faire partie de cette révolution artistique.

C'est : cette fièvre qui s'emparait de toute la société des années 20, avide, entre autres, de cette nouvelle forme de distraction et des émotions rares et fugaces qu'elle parvenait à faire naître. C'était une époque où chaque image, chaque mouvement, chaque expression sur le grand écran était une découverte, une innovation, une célébration de cet art naissant qui captivait les coprs et les esprits.

C'est : le bouleversement sans concession qu'a représenté l'arrivée du cinéma parlant, cette rupture technologique brutale qui a laissé de nombreux rêves brisés sur son passage, balayant sans pitié les anciennes façons de faire pour laisser place à de nouvelles formes d'expression.

Et surtout, c'est : un hommage vibrant et palpable à une époque révolue.

Date: 2023