Sept ans de réflexion
La technique narrative de Billy Wilder est particulièrement habile, utilisant l'humour et le dialogue pour souligner les inégalités et les malentendus entre les hommes et les femmes comme lorsque son mythomane de voisin prend ses rêves pour des réalités alors qu’elle ne pense qu’à la manière dont elle va pouvoir se faire rembourser son ventilateur. Le scénario, tout en restant léger et comique, aborde des questions sérieuses sur la perception de la féminité et de la masculinité. Monroe, avec son mélange unique de naïveté de séduction et de perspicacité, devient le catalyseur qui expose les contradictions et les hypocrisies des attentes sociales de l'époque.
Le film joue avec les stéréotypes de genre, les amplifiant pour mieux les déconstruire. Wilder utilise Monroe non seulement comme un objet de désir, mais aussi comme un miroir reflétant les désirs et les insécurités des personnages masculins. Cette dualité est renforcée par la performance de Marilyn Monroe, qui apporte une profondeur à un rôle qui aurait pu être superficiel.
Et surtout, c'est : la certitude que Marylin qui est mieux que la vie