Voyage au bout de l’enfer
c'est : une exploration poignante des conséquences dévastatrices de la guerre sur une petite communauté ouvrière américaine. Le film montre comment chaque membre de cette communauté paie, à divers degrés, son tribut à la guerre. Pour ceux qui survivent, l'horreur ne s'arrête pas avec la fin des combats ; ils doivent endurer la tension horrible et diffuse de la peur, un héritage psychologique qui persiste bien après la fin des hostilités.
Et surtout, c'est : un bilan accablant de la guerre, résumé par Gabriel Chevallier en parlant de la Première Guerre mondiale, mais qui s'applique tout aussi bien ici : "cinquante grands hommes dans les manuels d'histoire, des millions de morts dont il ne sera plus question, et mille millionnaires qui feront la loi." Le film met en lumière les coûts humains et sociaux de la guerre, tout en soulignant l'ironie cruelle de ses conséquences économiques et politiques.