Il était une fois dans l’Ouest*
c'est : l'avancée inexorable de la modernité dans les contrées de l'Ouest américain au travers d'une ligne de chemin de fer qui se construit, ce train de la modernité apporte avec lui une cruauté sans nom, un cynisme profond. Sergio Leone utilise un rythme lent, quasi hypnotique, qui dilate le temps jusqu'à le rendre irréel, faisant des moments d'action des éclats tranchants.
Leone capture des gros plans saisissants de visages burinés par le soleil, couverts de sueur et de poussière rouge, créant des images presque obsédantes par leur intensité et leur quasi-absence de dialogues.
Et surtout, c'est : une langueur crasse due à cette chaleur écrasante où les visages et les paysages deviennent les véritables protagonistes d'une histoire qui transcende le simple western pour devenir une méditation sur la transformation et la perte.