Les hommes du président*
c'est : une démonstration de linéarité exemplaire qui permet de saisir et d'appréhender une histoire très complexe. Alan J. Pakula, utilise une narration claire et méthodique pour guider le spectateur à travers les méandres de l'affaire du Watergate. Cette approche narrative permet de rendre accessible une intrigue dense et détaillée, tout en maintenant un rythme captivant qui retient l'attention du début à la fin.
Le film explore également la figure tutélaire ignoble et non visible de Nixon, un personnage dont la présence plane sur l'histoire sans jamais être directement confrontée. Cette représentation subtile et insidieuse de Nixon ajoute une couche de tension et de mystère, soulignant l'impact d'un pouvoir corrompu et caché sur les événements et les personnages.
Le film est aussi un marqueur des années 70 au cinéma, avec une esthétique visuelle et une ambiance qui reflètent l'époque de manière authentique et immersive.
Et surtout, c'est : l'histoire de ce duo, incarné par Robert Redford et Dustin Hoffman, qui s'appréhende mutuellement au fur et à mesure des découvertes. Leur dynamique, marquée par des différences de personnalité et de style, devient une force motrice du récit, illustrant comment deux individus peuvent se compléter et s'élever mutuellement face à l'adversité.